lundi 18 août 2008

JO de Pékin : les premiers records sont tombés !

JO de Pékin : les premiers records sont tombés !
Dans la catégorie exploitation généralisée des travailleurs dans la production d’articles sous licence olympique :

- record pour le travail des enfants ;

- record du salaire de misère avec non-respect du salaire minimum ;

- record du non-respect de la réglementation des heures de travail (jusqu’à 30 jours travaillés par mois) ;

- record de distribution des amendes pour les salariés considérés comme peu productifs (ceux qui prennent une pause pipi par exemple).

Pour la CFTC, si « la pratique du sport est un droit de l’Homme », comme l’affirment les « principes fondamentaux de l’olympisme », le respect des normes sociales fondamentales en est également un, que le Comité Olympique International se grandirait à faire respecter.

Depuis plus de 5 ans, avec la Confédération Syndicale Internationale, nous interpellons le CIO pour qu’il défende les travailleurs qui fabriquent des produits sous licence olympique. Mais, en dehors de déclarations de principe, rien n’a été fait par les instances du CIO. En revanche, l’argent alimente les caisses du mouvement olympique alors que les travailleurs qui créent ces richesses sont toujours exploités.

Comme le déclarait Lee Cheuk Yan, Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats de Hong Kong, « les conditions abjectes dans lesquelles travaillent les employés de fournisseurs chinois de produits portant le label olympique, couvrent de honte aussi bien le CIO que le gouvernement chinois ».

La CFTC invite les membres du CIO à lire, comprendre et mettre en pratique leur propre charte qui précise en son article 1 « l’olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels ».

dimanche 17 août 2008

"Moins de chômeurs et davantage de pauvres", entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités


Le modèle social français doit être réformé. Mais le rendre encore plus inégalitaire, en copiant l’exemple britannique de Margaret Tchatcher,
ne peut qu’accroître les tensions sociales.

Nicolas Sarkozy entend mettre en place "un nouveau modèle français". Comment définir ce modèle et en quoi est-il défectueux ?

Définir ce qu’est un modèle social est très difficile. Il n’y a pas réellement de critère et il s’agit souvent de mélanges, même si on peut parfois parler de modèles libéraux ou parfois de modèle scandinaves. On peut également définir un modèle comme l’état d’un système social à un moment donné. Concernant la France, les caractéristiques seraient la grande faiblesse des syndicats et un forte intervention de l’Etat. Notre travail, ici à l’Observatoire des inégalités, consiste justement à critiquer ce modèle qui, effectivement, produit de nombreuses inégalités et un fort mécontentement social. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si depuis 1978 aucune majorité législative n’a réussi à se maintenir en France.

Mais concernant le discours de Nicolas Sarkozy, je trouve totalement absurde de vouloir remplacer quelque chose qui ne marche pas par quelque chose d’encore plus inégalitaire. Sa critique est fondée, mais ses propositions ne feront que renforcer les inégalités. On nous parle constamment du modèle britannique, mais il faut bien savoir de quoi on parle :

- Au Royaume-Uni, l’écart entre les 20% les mieux pays et les 20% les moins bien payés est de 1 à 5 ; en France, il est de 1 à 4.
- Au Royaume-Uni, les hommes gagnent en moyenne 56% de plus que les femmes ; en France, c’est 24%.
- Au Royaume-Uni, le taux de temps partiel est de 25% ; en France, il est de 16,7%.
- Au Royaume-Uni, le taux de pauvreté est de 19% ; en France, il est de 15%...

Si ce que l’on veut, c’est 5% de chômage, en supprimant les allocations, c’est sûr que l’on y arrivera : on n’aura plus de chômeurs, mais on aura des pauvres. Et c’est effectivement ce qu’à fait la Grande-Bretagne sous John Major.

Attention, je ne veux pas dire qu’il n’y a pas de bonnes idées dans ce modèle qui par exemple investit énormément dans l’éducation pour rattraper une situation qui était catastrophique. Mais je ne pense pas que c’est ce que Nicolas Sarkozy a en tête. Ce qu’il cherche à faire, c’est culpabiliser les Français. Après les étrangers, les jeunes, les prostituées, c’est sur les chômeurs qu’il tape.

Nicolas Sarkozy parle de "nouveau modèle français". En quoi son plan innove-t-il ?

Nicolas Sarkozy innove surtout dans le style, car sur le fond, il n’y a pas grand chose de nouveau. Son mérite est d’affirmer clairement sa politique, mais celle-ci n’est qu’une politique libérale classique, malheureusement très réalisable. C’est une politique de tension sociale et d’accroissement des inégalités. Par rapport à ce qu’à pu faire Margaret Tchatcher, il n’y a pas grand chose de neuf. On peut estimer qu’il s’agit d’une politique injuste, dire qu’elle n’est pas morale, mais s’il le veut il aura les moyens de la réaliser.

Il s’agit toutefois d’une nouveauté pour la France qui jusqu’à présent était un pays relativement modéré. A l’Observatoire des inégalités, nous soulignons souvent les défauts du système français, par exemple sur la question des logements, mais il faut souligner qu’il reste très performant avec par exemple un excellent système de santé.

Pourquoi ce gouvernement insiste-t-il tant sur la "valeur" du travail ?

Je trouve ces rappels constants à la "valeur travail" scandaleux. L’immense majorité des chômeurs ne demandent qu’à travailler. Beaucoup d’ailleurs, et notamment chez les femmes, acceptent un travail pour un revenu à peine supérieur aux allocations. Il y a en France quatre millions de demandeurs d’emploi. Tous, nous en avons parmi nos proches, dans nos familles, quelqu’un sans emploi et nous pouvons constater leur situation.

Bien sûr, il y aura toujours des profiteurs, mais ils sont ultra-minoritaires. On ne fait pas une généralité de quelques cas. C’est comme si, parce qu’un ministre avait honteusement abusé de son logement de fonction, on se mettait à remettre en cause la probité de l’ensemble de la classe politique ainsi que les fondements de notre démocratie...

De même pour le plafonnement de l’impôt à 50% ou 60% des revenus. On a pris le cas de quelques personnes désargentées mais imposées pour proposer un système dans lequel les seuls qui seront soulagés seront les très très riches. Avec des exceptions, on fait des généralités. Mais avec ce type de raisonnement, on va encore alimenter le décalage entre les plus riches et les plus pauvres et le ressentiment social sera encore exacerbé. Peut-être que Nicolas Sarkozy arrivera à appliquer son plan, mais il rencontrera des résistances.


Et toc! Sarko et ton programme de merde renvoie le à la poubelle. Avant que l'on t'y jette avec!

Beaucoup de mots pour rien

Sarko, tu nous endors pas!

Au delà de l’autosatisfaction qu’il a affichée en affirmant que le taux de chômage n’avait jamais été aussi bas, que l’augmentation des prix était entre autre due à l’arrivée de l’euro, Sarkozy s’est livré encore une fois à un numéro d’équilibriste, dénonçant un capitalisme financier qui d’après ses propres paroles marche sur la tête, tout en déclarant que le capitalisme est le meilleur système possible.
Une fois de plus il nous a ressorti son « travailler plus pour gagner plus », alors que se multiplient les fermetures d’entreprises, les licenciements, le refus du patronat d’augmenter les salaires.
Mais outre le maintien de toutes les mesures déjà prévues, la seule innovation annoncée est celle du recentrage de la prime sur l’emploi. C’est-à-dire qu’il s’apprête à recentrer, ce qui veut sans doute dire à supprimer, cette prime qui était destinée aux travailleurs les moins payés, pour leur faire accepter des salaires insuffisants pour vivre.
A aucun moment il n’ a envisagé de demander le moindre effort financier aux plus riches. Et ce n’est pas étonnant de la part de l’ami de Bolloré, de Lagardère, de Pinault et de toutes les grandes fortunes.

Trop c'est trop!

Et encore...

Le directeur de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie vient d’annoncer que les malades atteints de maladies graves telles que le cancer, le sida, le diabète, ne seront plus complètement remboursés, sous prétexte qu’il s’agit de médicaments qui rendent la maladie un peu plus supportable. Et tant pis pour ceux qui ne peuvent pas se payer une mutuelle, ils souffriront un peu plus. C’est une crapulerie !
De plus, cette mesure ne rapporterait, de l’aveu même des initiateurs, que quelque 250 millions d’euros d’économie alors que le total des exonérations de cotisations sociales que l’État consent aux patrons s’élève, lui, à plus de 22 milliards d’euros : de quoi boucher tout le trou de la Sécurité sociale et même de rendre les caisses largement excédentaires !
Devant le tollé de protestations, le gouvernement met des bémols : mais c’est tout le projet qui doit être annulé.

Devront nous attendre d'avoir tous perdu pour essayer de sauver nos acquits!

Sarkosy adopte la méthode de Margaret Tchatcher

De nombreuses critiques sont formulées au thatchérisme des année 1980, principalement sur le plan social :

INSENSIBLE AUX DRAMES SOCIAUX provoqués par les innombrables restructurations industrielles (tout comme Nestlé, Renault...), peu regardante sur la nature et la viabilité des emplois créés par la croissance du secteur des services (bien souvent DES EMPLOIS PRECAIRES (en france le fameux CPE!) comme les “mac jobs” et mal rémunérés, facilités par une réglementation du travail largement flexibilisée (passage de 39 à 35 puis de 35 à?41! pour nous Français),

et enfin peu soucieuse de l’état DU SYSTEME DE PROTECTION SOCIALE (notre assurance maladie est en train de faire comme en Angleterre), Margaret Thatcher a plongé le pays dans UN MARASME SOCIAL et Sarkosy est en train de faire de même.

dont les fiascos de la privatisation du rail (notre SNCF serra t'elle privatisé?) et la déroute du système national de santé sont autant d’illustrations.
Tout comme la segmentation du pays en trois catégories sociales : les exclus, les précaires, et les riches, qui représentent 30, 40 et 30% de la population (on parle de société des 30-30-40) :

le Royaume-Uni est aujourd’hui un des pays européens où LES INEGALITES SOCIALES SONT LES PLUS MARQUEES.

Et si cela continu ça serra bientôt la France!!

Pour éviter cela, manifesté vous et contacter votre délégué syndical.


lundi 21 juillet 2008

Comment joindre votre délégué?

COMMENT JOINDRE VOTRE DELEGUE CFTC :

TELEPHONE PORTABLE :

06.11.58.32.83

BLOG INTERNET :

http://cftcbronzo.blogspot.com/

EMAIL :

benoitkristof.cftc@gmail.com

Le délégué syndical de la CFTC

M. Benoit Kristof

Salaires et politique salariale

Salaires et politique salariale

La France doit abandonner la politique d'austérité salariale qu'elle impose aux salariés depuis de nombreuses années et qui se traduit par un réel retard vis à vis de l'évolution moyenne des salaires en Europe.

Une politique salariale dynamique est indispensable au soutien de la croissance.

Il convient de rechercher un équilibre plus juste entre la rémunération du travail et celle du capital.
L’Insee définit le salaire comme « le paiement du travail convenu entre un salarié et son employeur ».
Le salaire brut est l'intégralité des sommes perçues au titre du contrat de travail, avant toute déduction de cotisations obligatoires, mais intègre les participations.
Le salaire net de prélèvements sociaux est ce que perçoit effectivement le salarié.
L’évolution des salaires bruts dépend du prix du travail, des primes versées et du volume de l’activité.
Celui du salaire net suit celle des cotisations sociales, de la CSG et de la CRDS.

vendredi 18 juillet 2008

2ème REUNION D’INFORMATION SYNDICALE CFTC, OUVERTE A TOUS SALARIES DE LA SOCIETE BRONZO.

EN 4 ANS A BRONZO AUCUNE AUGMENTATION DE SALAIRE REEL N’A ETE CONSTATEE POUR FAIRE FACE A UN POUVOIR D’ACHAT DE MOINS EN MOINS ELEVE.

« Plus que jamais c’est le moment de construire une véritable opposition syndicale aussi fidèle aux intérêts des travailleurs que ce du gouvernement est fidèle aux intérêts des patrons. »

C’est le sens de l’appel à la première réunion d’information syndicale pour les salariés de Bronzo que nous avons lancé.

1. Le délégué sera associé aux négociations pour les futurs marchés et bien sure, il vous en rendra compte.

2. Il vous rendra un compte rendu de la dernière réunion patrons/ délégués syndicaux et du dernier comité d’entreprise.

3. Nous déciderons ensemble du cahier de revendication sur la Négociation de futur marché.

Venez en discuter, échanger, partager vos interrogations et vos réponses…Avec divers camarades salariés…

Unissons nos forces, car diviser nous mène à rien.

Une deuxième réunion publique d’information et de débat à l’initiative de la CFTC se tiendra le :

12 septembre 2008 à partir de 20h 00, au "bar familial" ( à coté métro réformé) 13001 Marseille

Venez débattre, rejoignez-nous, il est temps !

QUOI QU’IL EN SOIT, NOUS DECIDERONS ENSEMBLE !

Le délégué syndical de la CFTC

M. Benoit Kristof

Ne pas jeter sur la voie public